Poêles

​DEUX CATÉGORIES DE POÊLES À BOIS

Pour un chauffage principal

Il y a d’abord les poêles qui peuvent être un mode de chauffage à part entière. La version la plus moderne, c’est celle des poêles à granulés, inégalables pour leur confort d’utilisation, leur autonomie, leur alimentation automatique, la régulation de la température et les possibilités de programmation. Ils affichent également un très bon rendement s’ils sont bien réglés. Enfin, ils polluent vraiment peu, un autre de leurs gros atouts face aux poêles à bûches.

En matière de poêles à bûches, pour un chauffage à part entière, c’est le poêle de masse qui convient, encore appelé poêle à accumulation ou à inertie. Lourd et massif, il marche à plein régime puis restitue lentement – jusqu’à 24 heures – la chaleur accumulée grâce à ses matériaux (faïence, roche volcanique ou brique réfractaire). Son rendement est très élevé, il est peu polluant. Mais c’est un choix qui se fait à la construction ou en réhabilitation importante, car pour une bonne diffusion de la chaleur, il se place au centre du logement et à proximité de la cage d’escalier si on veut chauffer l’étage.

Pour un chauffage d’appoint

À l’exception des poêles de masse, les poêles à bûches peuvent difficilement chauffer tout un logement. Ils sont utiles en complément de chauffage ou en remplacement d’un vieil appareil. Mais leur puissance doit tout juste correspondre aux besoins habituels, surtout pas plus. Les poêles à bûches sont en effet des appareils très polluants quand ils fonctionnent au ralenti. Ils deviennent alors de gros pourvoyeurs de particules fines, le polluant de l’air extérieur le plus toxique pour la santé.

TROIS CRITÈRES DE CHOIX

Rendement maxi…

Pour être éligible au label Flamme verte 7 étoiles, un poêle à bûches doit avoir un rendement minimal de 75 %. Bien que les tests qui évaluent les appareils pour l’obtention du label ne soient pas du tout représentatifs de leur fonctionnement dans « la vraie vie », à domicile, il vaut mieux opter pour un appareil au rendement élevé. Plus il est haut, moins l’appareil consomme de bois. Impossible cependant d’en faire son mode de chauffage principal. L’autonomie se limite à quelques heures, il faut le recharger manuellement pour maintenir le feu, et il est incapable de garantir une température à peu près identique dans les pièces voisines : la chaleur du poêle à bûches se diffuse mal aux autres pièces.

 

… mais puissance mini…

Pour éviter la surchauffe dans une pièce et des écarts de température importants avec le reste du logement, la puissance du poêle à bûches doit être calée sur les besoins de la pièce, jamais sur ceux de la maison. « C’est une règle à suivre impérativement, explique Nicolas Marie, conseiller à l’espace Info Énergie de l’association Biomasse Normandie. Si le poêle est plus puissant, on a 25 ou 30 °C dans la pièce à vivre et à peine 17 °C à côté : c’est invivable, les gens cessent de l’utiliser ou ils le font marcher au ralenti en fermant les arrivées d’air. »

… pour un fonctionnement à pleine puissance.

Pour un rendement correct, le poêle à bûches doit fonctionner à plein régime. Il ne faut jamais fermer les arrivées d’air pour qu’il chauffe moins, car ses performances se dégradent dès qu’il fonctionne au ralenti : son rendement chute, il consomme plus, il s’encrasse, le conduit d’évacuation des fumées aussi, et les émissions de polluants explosent. Les rendements indiqués sur les appareils ne valent que pour un fonctionnement à pleine puissance, ils ne sont jamais testés à marche réduite.

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